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LA VIOLENCE NON-VIOLENTE

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Une série d’articles parus dernièrement et un certain type de presse nommé: « presse de scandal », « presse à commande », « presse asservie » m’ont déterminé à réfléchir au « concept de violence » et à ce qu’il pourrait clairement entrer sous l’incidence de la loi civile.
Dans les circonstances ou l’insulte et la calomnie ont été dépénalisées, à la loi civile n’est resté que le rôle de sanction.
Les citoyens doivent savoir qu’ils peuvent également protéger leur estime de soi et leur tranquillité d’esprit au cas des « formes subtiles de violence », et celles-ci peuvent être mises sous l’incidence de la responsabilité civile en pouvant demander également dans leur cas des préjudices moraux et matériels.

Voici ce que les psychologues et les sociologues disent sur les formes voilées et diluées de la violence qui est quand même la VIOLENCE!
Des études interdisciplinaires montrent qu’il y a des aspects dilués mais non moins nocifs de la violence qui portent atteinte à la vie, à la dignité et à la liberté de la personne, même dans le contexte actuel de pleine reconnaissance du droit à la vie, à l’identité ou à la liberté d’expression.
Les définitions classiques traitent la violence comme l’utilisation de la force contre autrui afin de lui provoquer des préjudices. Ces encadrements excluent la douleur émotionnelle provoquée par la domination de certains sur d’autres, ils contournent les dommages provoqués par certaines structures organisationnelles, ainsi que la violence symbolique subtile qui produit la coercition à travers les relations hiérarchiques.
Les processus sociaux qui produisent des injustices, tels que ceux inclus dans le racisme ou le sexisme, sont rarement inclus dans les définitions de la violence.
Henry Stuart (2000, “What is Violence? An Integrated Definition dans « The Annals of the American Academy of Political and Social Science », 567, Jan, p. 18) plaide afin de mettre en lumière toutes les facettes de la violence, à partir de celle physique jusqu’aux aspects émotionnels, psychologiques ou à la dimension matérielle ou d’identité sociale.
Il affirme que l’exercice d’un acte de pouvoir afin de limiter systématiquement la disponibilité d’une personne d’atteindre un niveau de développement plus élevé, d’exprimer sa propre humanité, d’ignorer les habilités et les divers intérêts sont « des effets nuisibles de la répression ».
Et Eric Debarbieux (2011, dans « La violence à l’école, un défi mondial », p. 94) appréciait le rôle d’accepter une définition élargie de la violence qui signifiait pratiquement la reconnaissance du pouvoir d’exprimer verbalement le préjudice ressenti par une série de catégories oubliée per l’histoire (des enfants avec des besoins spéciaux, des minorités, des immigrants, des femmes, etc.).